International Fund fOr Research on LYME disease

Projet NBLS

Projet NBLS (étude observationnelle) : NeuroBorréliose Lyme Study

Cette étude sera effectuée par le Centre Hospitalier Général de Montluçon


Sujet
Neuroborréliose, lien avec l'état du terrain des patients et de leur environnement et les possibilités thérapeutiques qui en découlent.
Recrutement
Patients majeurs, sexe indifférent, atteints de neuroborréliose (Test Lyme positif en sérologie, western blot ou PCR) ou co-infections positives (Bartonella, Babesia, Rickettsia, Candida, Chlamydia, mycoplasmes, anaplasma, ehrilichia, francisella, coxiella, brucella), toxoplasmose.
Symptômes cliniques
Troubles neurologiques, maux de tête, problèmes cognitifs (mémoire, concentration), paralysies faciales, atteinte centrale ou périphérique : myélite, douleurs radiculaires, paresthésies, dysesthésies, tremblements, neuroradiculopathie, éventuellement patients atteints de SEP, Parkinson, maladie d'Alzheimer atypique ou SLA avec un test Lyme positif ou de co-infections ci-dessus mentionnées positives. Les patients étant suivis en neurologie, les tests effectués à l'hôpital sont suffisants : sérologie Lyme avec PCR, Western Blot, PL avec recherche d'agents infectieux, IRM cérébrale et de la moelle au niveau vertébral, sérologie ou PCR pour les co-infections éventuellement associées ou elles mêmes responsables des troubles neurologiques constatés.
Rationnel de l’étude
Nous souhaitons concentrer notre recherche sur le lien entre le terrain, l'environnement du patient et son état de santé critique ce qui actuellement n'est pas bien évalué en médecine et que nous pressentons comme essentiel. En Europe, les atteintes neurologiques sont beaucoup plus fréquentes qu'aux USA où dominent les formes articulaires (les sérotypes ne sont pas les mêmes : Borrelia burgdorferi est dominante aux USA alors qu’en Europe on retrouve plutôt Borrelia garinii, spielmanii, Afzelii, mais aussi duttonii, hermsii, recurrentis, valaisiana, lusitaniae...). Le problème de l'intoxication par des éléments trace toxique (arsenic, mercure...) est fréquent et les symptômes qui en résultent sont très ressemblants à ceux de la maladie de Lyme, particulièrement pour les troubles neurologiques comme cela a été le cas entre autres pour la syphilis avec atteinte neurologique (Tabès) et l’hydrargyrisme (intoxication aux sels de mercure) d'où l'intérêt de rechercher systématiquement par un questionnaire les risques d'exposition à ce type d'intoxication. Par exemple, pour le Pr Dulce Papi, chercheuse dans la maladie d'Alzheimer, le risque de déclenchement de cette maladie est à 80% lié au style de vie. Il est donc important d'enquêter à la fois sur les choix alimentaires (poissons tels que le thon l’espadon,), l'utilisation de produits toxiques dans le travail (imprimerie, agent de nettoyage), le nombre et l'ancienneté des amalgames dentaires, le nombre de vaccins et la nature des adjuvants, l'utilisation de produits colorants pour les cheveux, le style de vie, temps de sommeil, exposition au stress environnemental (EHS), utilisation de déodorants, d’ustensiles de cuisine en aluminium et autres revêtements toxiques, mode de cuisson, papillotes avec papier aluminium, alimentation particulière : très sucrée, recherche d'exposition à des carences nutritionnelles, difficultés digestives (ballonnement, douleurs, ...). Le but de cette enquête est de montrer que la maladie de Lyme, très grave, de type neuroborréliose se développe sur un terrain préalablement fragilisé (leaky gut syndrom, candidoses, acidification de terrain, baisse immunitaire, ouverture de la barrière hémato-encéphalique, intoxication aux éléments traces toxiques : mercure, plomb, aluminium...) Cet état de fragilité du terrain du patient ne rend pas les choses simples sur le plan thérapeutique et expose aux risques d'échec ou de rechutes à plus ou moins long terme. C'est le constat qui est fait par rapport à la chronicisation des symptômes des patients atteints de neuroborréliose qui ont reçu les traitements antibiotiques.
Résumé de l’étude NBLS
  1. iFL est un fond de dotation pour la recherche sur la maladie de Lyme. Le projet de recherche est axé sur le fait qu’il y a en Europe et plus particulièrement en France une prévalence de la neuroborréliose par rapport aux autres formes d’atteinte de la maladie de Lyme (par exemple prédominance des formes articulaires aux USA) selon l’avis du professeur Christian Perrone de l’hôpital de Garches, service des maladies infectieuses.
  2. Le Conseil Scientifique d’iFL composé par le Professeur André Picot, toxicochimiste, Président de l’Association Toxicologie-Chimie (Association Toxicologie-Chimie), le Professeur Albert-Claude Quémoun, Professeur de pharmacologie, le Docteur Béatrice Milbert, Chronimed, le Docteur Albert Werckmann, Chronimed, le Docteur Dan Kenner, suspecte très fortement que derrière cette pathologie particulière de neuroborreliose pourrait exister un état d’affaiblissement de la barrière hémato-encéphalique par les pesticides, des métaux traces toxiques, les rayonnements électromagnétiques environnementaux.
  3. De ce fait l’étude proposée s’intéresse au style de vie du patient et à son environnement possiblement polluant par un questionnaire détaillé que le patient remplira à la suite de sa première consultation avec le médecin investigateur, après avoir donné son accord sur sa participation à l’étude. Charge à lui de proposer à des collaborateurs de son service d’être investigateurs secondaires. L’investigateur principal a accès aux données de l’étude et à la signature de l’étude. Deux consultations seront nécessaires : La première permet d’expliquer au patient le but de l’étude, afin d’obtenir son accord et la signature du document patient et la remise du questionnaire au patient. La deuxième consultation permet de réceptionner le questionnaire et d’aider si nécessaire le patient à finaliser les points qui peuvent lui avoir posé problème.
  4. Le recrutement des patients se fait parmi les patients hospitalisés dans le service pour neuroborréliose, diagnostic étayé par sérologie western blot, PL, IRM cérébrale et bien sûr tableau symptomatique clinique typique de neuroborréliose. Le Conseil Scientifique d’iFL pourra avoir connaissance des questionnaires qui ne comporteront aucune information médicale nominative relative aux patients. (simple numérotation)
  5. Lors de l’hospitalisation seront réalisés des bilans sanguins et urinaires de toxicologie, de stress oxydant, de recherche de marqueurs d’ouverture de la barrière hémato-encéphalique et de la barrière intestinale.